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La princesse Eugénie en 1912.
La princesse Eugénie en 1912.

Eugénie de Grèce (en grec moderne : Ευγενία της Ελλάδας), princesse de Grèce et de Danemark puis, par ses mariages successifs, princesse Radziwill et princesse de Tour et Taxis, est née le à Paris, en France, et morte le à Genève, en Suisse. C’est un membre de la famille royale de Grèce, une biographe et une traductrice proche de Sigmund Freud et du milieu psychanalytique français.

Fille de Georges de Grèce et de Marie Bonaparte, la princesse Eugénie passe l'essentiel de sa jeunesse en France. Issue d'une famille fortunée mais éloignée du trône depuis longtemps, elle grandit aux côtés de personnalités brillantes, parmi lesquelles Roland Bonaparte, Aristide Briand ou Rudolph Loewenstein. Atteinte d'une pleurésie à l'âge de seize ans, Eugénie traverse plusieurs années difficiles, qui la conduisent à suivre un long traitement à Leysin, en Suisse. Complètement guérie en 1933, elle effectue alors de nombreux voyages en Europe et en Amérique avec sa mère. Dans le même temps, elle entreprend une analyse et devient une intime de Sigmund Freud et de sa famille.

Mariée, en 1938, au prince polonais Dominique Radziwill, Eugénie donne le jour à deux enfants, Tatiana (1939) et Georges (1942). Elle publie, par ailleurs, la traduction d'un livre de sa mère, consacré à leur chow-chow Topsy (1940). Avec la Seconde Guerre mondiale et la mise en place du régime de Vichy, la famille fuit la France. Exilée en Afrique du Sud, Eugénie y travaille comme infirmière dans un hôpital. Revenus en Europe à la Libération, la princesse et son époux décident de se séparer et leur divorce est prononcé en 1946. Eugénie reprend alors ses voyages avec sa mère et assiste à de nombreux événements liés à la vie du gotha.

Remariée, en 1949, au prince Raymond de Tour et Taxis, Eugénie a, avec lui, un troisième enfant, le prince Charles-Alexandre (1952). Cependant, cette union périclite également et le couple divorce en 1965. Pendant longtemps, la princesse se consacre à sa famille et effectue de nombreux séjours en France et à l'étranger. Au fil des années, elle entreprend aussi des recherches historiques, qui la conduisent à écrire les biographies de deux membres de sa famille, son arrière-grand-père Pierre-Napoléon Bonaparte (1963) et son petit-cousin le tsarévitch Alexis de Russie (1990).

Frappée par la maladie d'Alzheimer sur ses vieux jours, la princesse Eugénie meurt en 1989, non sans avoir connu ses cinq petits-enfants. Elle est enterrée auprès de son deuxième mari, au château de Duino, en Italie.

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Des cirrus uncinus dans le ciel de Mandi, dans l'État indien de l'Himachal Pradesh. (définition réelle 5 278 × 3 524)
Des cirrus uncinus dans le ciel de Mandi, dans l'État indien de l'Himachal Pradesh.
(définition réelle 5 278 × 3 524)


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L'article d'hier
Le grand fanum (mur nord du péribole).
Le grand fanum (mur nord du péribole).

L'oppidum des Châteliers (ou des Châtelliers) est un site archéologique français de la commune d'Amboise, dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Dominant la ville moderne d'Amboise, il est implanté de manière stratégique sur un éperon calcaire dominant de près de 50 mètres le confluent de la Loire et de l'un de ses affluents, l'Amasse. À son extrémité se trouve le château médiéval d'Amboise.

Après des premiers indices de présence humaine au Paléolithique, le plateau des Châteliers est occupé de manière presque continue du Néolithique au IVe siècle. D'une superficie maximale de plus de 50 ha, cet oppidum est peut-être, sous le nom d'Ambacia, la principale ville et « capitale » du peuple gaulois des Turones à la fin de l'âge du fer. Il est en tout cas, et de loin, le plus vaste des oppida recensés en Indre-et-Loire et parmi les vingt plus grands de France. Il comprend alors un centre religieux et communautaire, des ateliers artisanaux et des secteurs d'habitat, l'ensemble étant organisé selon un plan d'urbanisation que les archéologues commencent à appréhender.

La butte de César, probable tumulus funéraire de l'âge du bronze ou du premier âge du fer mais encore très mal connu, occupe précisément le centre de ce site, limité à l'est par un rempart de terre massif long de près de 800 m constituant un site défensif du type éperon barré. À la fin de l'époque d'Auguste, il semble délaissé mais pas totalement déserté, peut-être au profit de Caesarodunum (Tours), la nouvelle capitale de la civitas. À la fin du Ier siècle il reprend de l'importance avec une fonction différente puisqu'il devient un pôle privilégié de productions artisanales, avant d'être abandonné progressivement entre le début du IIIe siècle et la fin de l'Empire.

Des campagnes de sondages, de diagnostics et de fouilles archéologiques s'y succèdent depuis plusieurs décennies, d'abord dans l'urgence d'une urbanisation rapide puis de manière plus planifiée dans le cadre réglementé de l'archéologie préventive. Elles permettent de progresser dans la compréhension de la longue histoire du site qui est inscrit au titre des monuments historiques en 1985.

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Fleur d'anémone sylvie. (définition réelle 4 340 × 3 255)
Fleur d'anémone sylvie.
(définition réelle 4 340 × 3 255)


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Cette édition a été rédigée par Pronoia (d · c) et Datsofelija (d · c).

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